Top 12 : les meilleurs morceaux de l’année 2014


10313186_296100070552747_3510464525494443744_nPour la fin de l’année 2014, première révolution complète de la Terre autour du Soleil de la courte existence d’Indeflagration, il faut marquer le coup. C’est pourquoi, du 29 au 31 décembre, nous dévoilerons progressivement notre Top 12 des morceaux qui nous ont marqué en 2014. À raison de 4 morceaux par jour, petite rétrospective de l’année, en une montée inexorable vers le plaisir musical … Ces 12 coups de coeur sont notre bande-son de 2014 (la playlist complète ici sur Spotify).

À noter que certains d’entre eux sont parus en 2013 mais ont connu un retentissement particulier en 2014 (passage sur les ondes, sortie de l’album etc.)

12. Holding On For Life de Broken Bells

La voix de James Mercer a investi les radios pendant une belle partie de l’année avec Holding On For Life. Grâce à des voix dignes des Bee Gees, ce concentré de rythmique et sons pourtant actuels nous renvoie droit dans les 80’s, tout en gardant un pied en 2014. Ce mélange savoureux de sonorités crée une atmosphère enivrante, entre deux époques, où il est très plaisant de se perdre […] Lire la suite de la chronique

11. Would You Fight For My Love? de Jack White

Un nouvel album (Lazaretto) fidèle aux influences blues rock « brutes » de l’ex-leader des White Stripes, dans la droite ligne de Blunderbuss. Le morceau Would You Fight For My Love? marque presque une pause dans le feu d’artifice qu’offre la Telecaster de Jack White, sans pour autant être une ballade. Le violon, le piano et les harmonies vocales y aident sans doute. La montée en puissance couplet-refrain est en tout cas … jouissive. Review de concert et enregistrement en live

10. Man On The Rocks de Mike Oldfield

Du serviteur apaisant au héros en détresse, Man On The Rocks intègre parfaitement deux tendances magiques d’un tube rock : cohérence et variations. De quelle manière ? Tout simplement par un crescendo à peine perceptible au début, mais explosif sur la fin. Tout ça avec un solo de guitare héroïque et une voix qui passe de tons doux à une intensité haletante, plus éraillée mais toujours extrêmement mélodieuse […] Lire la suite de la chronique

9. She Pretends de Isaac Delusion

Le son pénétrant de violons désarticulés associé à des arpèges surfin’ et une voix de tête envoûtante : impossible de s’en passer à partir de maintenant. She Pretends c’est l’illusion et son pendant maléfique dans toute leur essence. Une jeune femme chemine dans la nuit comme elle traverse sa vie dans son ensemble : sans y être réellement, en se perdant dans la superficialité de ses attitudes […] Lire la suite de la chronique

8. Red Eyes de The War On Drugs

Avec sa voix aux intonations entre Bob Dylan et Pete Doherty mais aussi ses riffs simples et captivants, Adam Granduciel offre avec Red Eyes (et tout l’album Lost In The Dream, notamment les progressifs Under The Pressure et An Ocean In Between The Waves) un morceau haletant à l’instrumentation fascinante … Chronique à venir

7. Envy de Breton

Une petite bombe du dernier album de Breton (War Room Stories) : beaucoup de rythme, plusieurs mouvements, du synthé « coquillage » (pas trouvé mieux comme nom), et une mélodie entraînante qui colle à la tête et donne envie de bondir en chantant à tout tête le refrain […] Lire la suite de la chronique

6. La Fille Aux Cheveux de Soie de François & The Atlas Mountains

Dans La Fille Aux Cheveux de Soie, François Marry (c’est son nom) marie les sons comme personne. Les rimes s’enchaînent et s’enlacent, nous embarquant avec elles dans un univers plein de sens alors même que le sens des paroles reste très obscur. Notre esprit s’échappe dans des songes hors du monde, que nul ne peut interpréter […] Lire la suite de la chronique

5. Blue Moon de Beck

Le premier single de Morning Phase, nouvel album grandiose de Beck, choque par son aspect beaucoup plus mélodique que ce à quoi Beck nous avait habitués. Tant dans la voix qui nous parvient de bien plus loin et se tient dans ses notes les plus belles et percutantes, que dans les sonorités toujours aussi élaborées à la guitare électro-acoustique, Blue Moon surprend surtout par sa construction instrumentale originale et parfaitement harmonieuse […] La suite de la chronique

4. Left Hand Free de Alt-J

On ne va pas vous mentir. Malgré les promesses des premiers morceaux, le deuxième This Is All Yours n’est pas du niveau de An Awesome Wave. Mais le groupe de Leeds, qui a explosé sur le devant de la scène en 2013, a le mérite d’innover et de se renouveler. Il devra maintenant relever un défi semblable à celui d’Arcade Fire avant lui : sortir un nouveau chef d’oeuvre. En attendant, Left Hand Free, aux accents stoniens et ‘Black Keys’, fait entrer les surdoués de Leeds à la 4e place du classement.

3. Saint Claude de Christine and The Queens

Révélation française de l’année, Christine and The Queens allie parfaitement des paroles surréalistes (au sens commun et premier) à des sonorités agréables et rythmées, qu’elle sait parfaitement faire dialoguer. Saint Claude synthétise le mieux cette artiste hors-du-commun qui donne un grand coup de pied dans la fourmilière de la chanson française, avec un style proche de celui de François and The Atlas Mountains […] Lire la chronique

2. A Lunar Veteran’s Guide To Re-entry de Paul Thomas Saunders

Ce morceau ne date pas de cette année, mais l’album Beautiful Desolation qui l’a fait découvrir est sans doute la révélation sonore de 2014. Un morceau strastophérique, donnant une suite à l’étoile filante Appointment in Samarra, restée près de 4 ans le seul morceau enregistré par cet artiste discret à la voix captivante […] Lire la suite de la chronique

1. King and Cross de Asgeir

Des arpèges délicats à la guitare mêlés à des percussions efficaces et des sons synthétisés originaux plantent le décor du meilleur morceau de l’année. La voix envoûtante de Asgeir nous attire vers les nuages dans un crescendo à couper le souffle. Notre plus belle découverte de 2014. Lire la chronique

Bien que paru en 2013, l’album In The Silence a connu une réédition en 2014. De plus les morceaux de Asgeir ont commencé à passer sur les ondes en 2014 en France.

Indéflaboule #6 – Christine de Christine and The Queens


On aime Christine & The Queens et on ne s’en cache pas. Son nouveau clip léché est la parfaite indéflaboule de ce 19 décembre

Chaque jour jusqu’à Noël, retrouvez une nouvelle indéflaboule pour décorer votre Sapindie

>> Elles sont toutes <<

Proposez vous aussi votre Indéflaboule ci-dessous :

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(PS : oui, je sais, ce n’est pas de la neige)

 Crédits photo : Flagrant Délice

#89 Saint Claude – Christine and The Queens


cover-singlePlus de 3 mois après avoir partagé avec vous Nuit 17 à 52voici Saint Claude, nouvel extrait du premier album de Christine and the QueensChaleur Humaine, en vente à partir du 2 juin de cette année.

La recette est la même : une voix angélique, un mélange de français et d’anglais pour des paroles complètement loufoques, proches de l’écriture automatique des surréalistes (André Breton aurait inclus Christine and The Queens dans son cercle sans hésitation) mais dont les sonorités résonnent avec aisance, un beat qui instaure un fond rythmé permettant aux paroles d’elles-mêmes affirmer leur empreinte rythmique.

Mais cette fois-ci, des violons et un soutien en choeurs ajoutent une profondeur mélodique qui fait de Saint Claude un morceau qui, tout en restant d’une grande fraîcheur, gagne en maturité sur le plan instrumental. Cela pourrait faire de lui un champion des ondes radios. En tout cas, ce serait le cas de la radio idéale d’Indeflagration !

Il y aurait de quoi tirer beaucoup d’une interview avec Christine and the Queens, et nous attendons avec impatience la sortie de leur album. 2 juin, save the date !

#73 Nuit 17 à 52 – Christine and the Queens : oui, je crois


Ça y est, la France suit aussi la tendance de ces voix de femmes volant haut au-dessus des nuages (London GrammarDaughterLorde …) accompagnées souvent d’un simple piano et d’une rythmique régulière et bien différenciée de la partie mélodique du morceau.

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Avec Nuit 17 à 52, Christine and the Queens nous livre un moment agréable au sein d’une journée sans occupation pressante. Comme doit l’être un dimanche, en bref !

Tout du moins, « je crois »